Innovation horlogère fondamentale

Au cœur de la manufacture

Plongez au cœur de la manufacture et de ses technologies les plus modernes dans l'esprit des grands maîtres horlogers du XVIIIème siècle. Tourbillons, quantièmes perpétuels, chronomètres, secondes mortes, lunes sphériques, ponts, roues, ancres, balanciers, pignons, spiraux, vis, mais aussi les boites, les cadrans, les berceaux mobiles, les aiguilles … Chaque composant est pensé et fabriqué un à un, avec une attention particulière au moindre détail, y compris dans la décoration avec les traditionnelles « Côtes de Bethune » et la gravure Microlight.
De Bethune

Le spiral De Bethune

En cherchant à optimiser le fonctionnement du spiral, ce petit ressort d’une finesse extrême considéré comme l’âme de la montre mécanique (qui a paradoxalement si peu évolué depuis le début du siècle dernier), De Bethune allait une fois de plus explorer un terrain où tout semble déjà avoir été inventé.

Pour fonctionner correctement, le spiral doit se développer de façon parfaitement concentrique. Idéalement, il lui faudrait une courbe à plat. Mais dans la réalité, tout conspire à l’empêcher d’osciller toujours à la même fréquence. Pour y arriver, De Bethune a pensé à maintenir le centre de gravité exactement au centre en utilisant une courbe plate fixée à l’extérieur du spiral. Des différences d’épaisseur de la lame ajoutent à une précision quasi parfaite de son développement concentrique.

Parmi les nombreux avantages : une hauteur moindre, un meilleur ajustement de la qualité de concentricité, un réglage plus fin de la raquette, plus besoin de ses goupilles, la forme de la courbe agit même comme un amortisseur en cas de choc, enfin la structure interne de la matière reste intacte puisqu’elle n’a été « ni stressée, ni pliée ».

L’évolution des balanciers brevetés

C’est une approche physique et mathématique qui nourrit la recherche constante de Denis Flageollet pour améliorer le fonctionnement du balancier. A la base, un balancier doit avoir la plus grande inertie possible, mais être aussi le plus léger. L’approche sera donc d’identifier la matière la plus légère pour le centre du balancier, et alourdir le plus l’extérieur pour une meilleure inertie. Le tout réalisé bien entendu dans un diamètre pas trop grand.

Alors, tout est question de compromis. Faire mieux, ce qui est toujours possible. C’est la raison pour laquelle les balanciers n’ont cessé d’évoluer chez De Bethune.

Titane, or gris, palladium, silicium… c’est une recherche fondamentale sur les matériaux qui a impliqué également une recherche sur les changements de températures. La pose de masselottes ou d’anneau à l’extérieur, alvéoles et autres solutions complètent ce travail de fond sur la sensibilité aux champs magnétiques, la qualité d’inertie, l’aérodynamisme, le rendement, la fiabilité, la qualité réglante. C’est sans fin.

Ce qui est concret: De Bethune a déjà amélioré le rendement du couple échappement-oscillateur , ce qui a permis d'augmenter la réserve de marche de + 20%.
De Bethune
De Bethune

Le Silicium

Innovation et tradition horlogère ne sont pas contradictoires. L’art horloger selon De Bethune s’est toujours très volontairement placé à la pointe des avancées technologiques. C’est dans ce contexte que Denis Flageollet, fondateur de la marque et Maitre horloger, a été parmi les tous premiers à s’intéresser au silicium. C’était en 2003, la matière, nouvelle, était encore inconnue dans l’horlogerie. Il n’y avait pas encore de fournisseurs en Suisse. De Bethune a été parmi les toutes premières à commencer à faire des tests, notamment de tribologie (science des frottements) pour comprendre et explorer quelles utilisations pourrait-on en faire, dans quel axe la prendre, avec quelle autre matière le silicium fonctionnerait le mieux, jusqu’à quel point pouvait-on la découper, l’affiner. C’était une véritable période d’apprentissage dont De Bethune a tiré très tôt les bénéfices pour ses garde-temps.

En 2006, la manufacture teste des mouvements avec des roues d’échappement en silicium, en même temps qu’elle dépose un brevet pour son balancier spiral compensateur tout silicium. La même année, dans le cadre de ses travaux dans le domaine de la haute fréquence où la recherche fondamentale en mécanique atteint des sommets de précision et de fréquences inégalées, De Bethune présente à titre expérimental une montre-tourbillon avec un échappement en silicium 72’000 alternances/heure et son balancier-spiral autocompensé.

A la lumière de tous ces développements précurseurs, Denis Flageollet décide à partir de 2009, d’utiliser le silicium pour toutes les roues d’échappement de tous les mouvements ainsi qu’une partie des composants des tourbillons. De Bethune reste à ce jour l’une des seules manufactures à équiper 100% de ses calibres avec des roues d’échappement en silicium.

L’échappement De Bethune

Ce mécanisme subit rien de moins que 3 chocs successifs de 3 pièces mécaniques entre elles, 28'800 fois par heure (!) de par sa fonction de distribuer l’énergie à l’oscillateur, mais aussi d’arrêter et de laisser repartir le rouage à chaque oscillation du balancier pour délivrer une indication précise du temps. De ce fait, il est le mécanisme horloger le plus délicat à traiter. 

En repensant le dessin de sa géométrie et lui trouvant le meilleur matériau – le silicium, pour obtenir les inerties les plus faibles, des formes qui glissent, diminuer la brutalité des chocs, économisant au maximum la déperdition d’énergie, De Bethune a réussi une réelle avancée technologique sur ce mécanisme bien connu de tous les horlogers.

Ce qui est concret: De Bethune a déjà amélioré le rendement du couple échappement-oscillateur , ce qui a permis d'augmenter la réserve de marche de + 20%.

 
De Bethune
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Le tourbillon

De la même manière qu’Abraham Louis Breguet avait inventé le tourbillon pour répondre aux contraintes des montres de marine, De Bethune a conçu le sien pour la nouvelle dynamique des montres au poignet. Aujourd’hui, une montre-bracelet portée au poignet est autrement plus “torturée” que les montres de marine à l’époque du grand Breguet. Les changements de position sont rapides et désordonnés. La brutalité cinétique infligée aux mécaniques horlogères mérite réflexion.

L’équation ? Pour être plus efficace sur un poignet aux mouvements rapides et désordonnés, le tourbillon doit avoir une fréquence plus haute et une vitesse de rotation plus importante.

En créant un tourbillon en titane et silicium avec une fréquence de 36’000 alternances/heure, une cage extraordinairement légère (0.18 gr., la plus légère jamais créée) en rotation sur elle-même toutes les trente secondes, comprenant un total de 63 composants (dont le plus léger pèse moins de 0,0001 gramme !), l’exploit est plus aisé à décrire qu’à réaliser. Et comme pour un insecte volant, un vrai petit exo-squelette maintient le tout. Dès lors, si petit, si léger, si rapide, le tourbillon De Bethune remplit tout simplement mieux sa fonction pour les montres d’aujourd’hui.

 

Seconde sautante

La simplicité est l’ultime sophistication. Traditionnellement, les secondes mortes fonctionnent avec leur propre rouage qui implique plus de composants et une préoccupation supplémentaire d’ajustement des pièces les unes avec les autres.

Fort de ce constat, De Bethune a cherché à simplifier ce mécanisme en partant directement de la roue de seconde, et en lui ajoutant simplement une deuxième roue entraînée par un spiral. Grâce à une double ancre, l’aiguille de cette petite seconde sautante est « libérée » toutes les secondes et peut « sauter » grâce à l’énergie emmagasinée. Le résultat est moins de composants, l’efficacité est redoutable, et la mécanique est visuellement plus pure. Le beau se révèle dans la simplicité. 

De Bethune
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Le système triple pare-chute d’absorption des chocs

L’important pour un balancier est d’être bien protégé des chocs, bien fixé, et qu’il soit aussi bien positionné géométriquement par rapport à la platine du calibre.

De Bethune a été non seulement le premier à concevoir un pont tenu des deux côtés, de façon symétrique, qui permet de maintenir parfaitement le balancier dans sa position. Mais de lui adjoindre deux amortisseurs de chocs, à chaque extrémité, en plus de l’amortisseur du balancier lui-même. D’où le nom de triple pare-chute qui, avec ses ressorts à la place des vis montés sur des axes parfaitement polis, absorbent et amortissent efficacement les chocs violents.

Masse oscillante

C’est une pièce traditionnellement lourde dans le mouvement, tenue au centre qui, si elle reçoit un choc, va faire un effet de levier violent sur les roulements à billes qui sont très fragiles.

Pour éviter cela, toujours nourri d’une approche physique et mécanique pragmatique, De Bethune a tout simplement mis au point un système innovant de petits ressorts, disposés en rosace à 4 branches autour des roulements, qui amortit la masse en cas de choc et leur évite toute dégradation. Ainsi, la masse n’est plus un danger, les roulements à billes sont protégés.

De Bethune
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Le système de l’embrayage absolu

Sept années de recherches. Remettre en question, explorer, inventer… Avec l’embrayage absolu, De Bethune signe une avancée technologique significative dans l’histoire des chronographes.

Si on devait résumer la problématique : trop de frottements, à l’origine de la perturbation du mouvement en mode chronographe, mais aussi lors de son fonctionnement normal, ce qui induit un manque récurent de précision et de fiabilité. Il fallait donc trouver un embrayage efficace, bien guidé, monté sur un seul axe, ayant besoin de peu d’énergie, simple à assembler et à mettre en fonction. 

La réserve de marche

De Bethune a engagé une réflexion inédite sur l’utilisation d’une montre. Le plus souvent, les montres mécaniques bénéficient d’une réserve de marche de seulement 36 ou 48 heures. 

En équipant ses garde-temps d’un double barillet auto-régulateur et en limitant au maximum tous les frottements, chocs et autres sources de déperdition d’énergie jusqu’à dessiner notamment des roues aux formes de dentures spécifiques, fait réaliser des pierres de pivotement particulières et fiabiliser son système d’échappement et d’oscillateur, Denis Flageollet a porté leur réserve de marche à 6 jours, temps idéal pour poser ou porter sa montre sans devoir la remettre à l’heure à chaque fois.

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Un rapport de vitesse sur mesure pour l’armage automatique

En horlogerie traditionnelle, le rapport d’armage des montres mécaniques est calculé en général pour un porteur dit « moyen ». Seulement… chacun est différent. Certains sont très actifs physiquement, d’autres bougent moins ou peu. Si le propriétaire remonte trop sa montre, le ressort est toujours à son maximum, et cela l’altére. A l’inverse : les montres pas assez remontées souffrent de fiabilité et de précision.

L’idée de De Bethune est inédite et si sensée : offrir la possibilité au propriétaire du garde-temps de choisir la vitesse de son armage. Grâce à un système ingénieux de leviers actionné par la couronne du remontoir, et une indication de la réserve de marche rouge ou noire sur le cadran, il peut choisir d’actionner le changement de vitesse de remontage de sa montre selon son activité : armage sport H, armage moyen M, armage lent L. Seul De Bethune propose cette fonction. Il fallait y penser.

La résonique

S’affranchir du principe de balancier et de spiral de Huygens, une invention qui date de … 1675, Denis Flageollet a commencé à explorer de nouvelles voies dès 2011, notamment dans le domaine de résonique horlogère.

Le principe est basé sur des oscillateurs à hautes fréquences d’entretien mécanique - jusqu’à 100 fois plus rapide que les fréquences d’aujourd’hui - grâce à des vibrations, sans frottement ni friction, ni usure. Les recherches étaient si étendues dans ce domaine (et restent encore si inexplorées), qu’elles n’étaient pas brevetables.

Animé par une volonté de partage, Denis Flageollet a publié et continue de publier régulièrement les avancées de ses travaux dans ce domaine pour contribuer à l’avancée de telles recherches. L’intérêt suscité par ses publications l’a conforté dans sa vision de départ, et la voie est aujourd’hui aussi empruntée par d’autres groupes de travail en Suisse.

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Une invention lumineuse

Partant du constat qu’une montre de sport doit proposer une lisibilité parfaite par tous les temps et dans toutes les situations possibles, De Bethune a développé un système particulièrement ingénieux qui produit une source de lumière éclairant le cadran et le mouvement de la DB28GS Grand Bleu.

La simplicité de cet effet, cache une mécanique très complexe. Pas d’électronique, pas de pile, entièrement mécanique, le système offre un éclairage à la demande sur le même principe que le son à la demande d’une Grande Sonnerie. Un bouton poussoir situé à 6H permet d’offrir la source de lumière, grâce à un rouage entrainé par le double barillet. Ce rouage, par le biais d’une dynamo miniature, fournit l’énergie nécessaire pour éclairer la montre pendant quelques secondes, amplement suffisantes pour lire l’heure au milieu de la nuit.

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