Innovation horlogère fondamentale

De Bethune

Le spiral De Bethune

En cherchant à optimiser le fonctionnement du spiral, ce petit ressort d’une finesse extrême considéré comme l’âme de la montre mécanique (qui a paradoxalement si peu évolué depuis le début du siècle dernier), De Bethune allait une fois de plus explorer un terrain où tout semble déjà avoir été inventé.

Pour fonctionner correctement, le spiral doit se développer de façon parfaitement concentrique. Idéalement, il lui faudrait une courbe à plat. Mais dans la réalité, tout conspire à l’empêcher d’osciller toujours à la même fréquence. Pour y arriver, De Bethune a pensé à maintenir le centre de gravité exactement au centre en utilisant une courbe plate fixée à l’extérieur du spiral. Des différences d’épaisseur de la lame ajoutent à une précision quasi parfaite de son développement concentrique.

Parmi les nombreux avantages : une hauteur moindre, un meilleur ajustement de la qualité de concentricité, un réglage plus fin de la raquette, plus besoin de ses goupilles, la forme de la courbe agit même comme un amortisseur en cas de choc, enfin la structure interne de la matière reste intacte puisqu’elle n’a été « ni stressée, ni pliée ».

L’évolution des balanciers brevetés

C’est une approche physique et mathématique qui nourrit la recherche constante de Denis Flageollet pour améliorer le fonctionnement du balancier. A la base, un balancier doit avoir la plus grande inertie possible, mais être aussi le plus léger. L’approche sera donc d’identifier la matière la plus légère pour le centre du balancier, et alourdir le plus l’extérieur pour une meilleure inertie. Le tout réalisé bien entendu dans un diamètre pas trop grand.

Alors, tout est question de compromis. Faire mieux, ce qui est toujours possible. C’est la raison pour laquelle les balanciers n’ont cessé d’évoluer chez De Bethune.

Titane, or gris, palladium, silicium… c’est une recherche fondamentale sur les matériaux qui a impliqué également une recherche sur les changements de températures. La pose de masselottes ou d’anneau à l’extérieur, alvéoles et autres solutions complètent ce travail de fond sur la sensibilité aux champs magnétiques, la qualité d’inertie, l’aérodynamisme, le rendement, la fiabilité, la qualité réglante. C’est sans fin.

Ce qui est concret: De Bethune a déjà amélioré le rendement du couple échappement-oscillateur , ce qui a permis d'augmenter la réserve de marche de + 20%.
De Bethune
De Bethune

Le Silicium

Innovation et tradition horlogère ne sont pas contradictoires. L’art horloger selon De Bethune s’est toujours très volontairement placé à la pointe des avancées technologiques. C’est dans ce contexte que Denis Flageollet, fondateur de la marque et Maitre horloger, a été parmi les tous premiers à s’intéresser au silicium. C’était en 2003, la matière, nouvelle, était encore inconnue dans l’horlogerie. Il n’y avait pas encore de fournisseurs en Suisse. De Bethune a été parmi les toutes premières à commencer à faire des tests, notamment de tribologie (science des frottements) pour comprendre et explorer quelles utilisations pourrait-on en faire, dans quel axe la prendre, avec quelle autre matière le silicium fonctionnerait le mieux, jusqu’à quel point pouvait-on la découper, l’affiner. C’était une véritable période d’apprentissage dont De Bethune a tiré très tôt les bénéfices pour ses garde-temps.

En 2006, la manufacture teste des mouvements avec des roues d’échappement en silicium, en même temps qu’elle dépose un brevet pour son balancier spiral compensateur tout silicium. La même année, dans le cadre de ses travaux dans le domaine de la haute fréquence où la recherche fondamentale en mécanique atteint des sommets de précision et de fréquences inégalées, De Bethune présente à titre expérimental une montre-tourbillon avec un échappement en silicium 72’000 alternances/heure et son balancier-spiral autocompensé.

A la lumière de tous ces développements précurseurs, Denis Flageollet décide à partir de 2009, d’utiliser le silicium pour toutes les roues d’échappement de tous les mouvements ainsi qu’une partie des composants des tourbillons. De Bethune reste à ce jour l’une des seules manufactures à équiper 100% de ses calibres avec des roues d’échappement en silicium.

L’échappement De Bethune

Ce mécanisme subit rien de moins que 3 chocs successifs de 3 pièces mécaniques entre elles, 28'800 fois par heure (!) de par sa fonction de distribuer l’énergie à l’oscillateur, mais aussi d’arrêter et de laisser repartir le rouage à chaque oscillation du balancier pour délivrer une indication précise du temps. De ce fait, il est le mécanisme horloger le plus délicat à traiter. 

En repensant le dessin de sa géométrie et lui trouvant le meilleur matériau – le silicium, pour obtenir les inerties les plus faibles, des formes qui glissent, diminuer la brutalité des chocs, économisant au maximum la déperdition d’énergie, De Bethune a réussi une réelle avancée technologique sur ce mécanisme bien connu de tous les horlogers.

Ce qui est concret: De Bethune a déjà amélioré le rendement du couple échappement-oscillateur , ce qui a permis d'augmenter la réserve de marche de + 20%.

 
De Bethune
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Le tourbillon

De la même manière qu’Abraham Louis Breguet avait inventé le tourbillon pour répondre aux contraintes des montres de marine, De Bethune a conçu le sien pour la nouvelle dynamique des montres au poignet. Aujourd’hui, une montre-bracelet portée au poignet est autrement plus “torturée” que les montres de marine à l’époque du grand Breguet. Les changements de position sont rapides et désordonnés. La brutalité cinétique infligée aux mécaniques horlogères mérite réflexion.

L’équation ? Pour être plus efficace sur un poignet aux mouvements rapides et désordonnés, le tourbillon doit avoir une fréquence plus haute et une vitesse de rotation plus importante.

En créant un tourbillon en titane et silicium avec une fréquence de 36’000 alternances/heure, une cage extraordinairement légère (0.18 gr., la plus légère jamais créée) en rotation sur elle-même toutes les trente secondes, comprenant un total de 63 composants (dont le plus léger pèse moins de 0,0001 gramme !), l’exploit est plus aisé à décrire qu’à réaliser. Et comme pour un insecte volant, un vrai petit exo-squelette maintient le tout. Dès lors, si petit, si léger, si rapide, le tourbillon De Bethune remplit tout simplement mieux sa fonction pour les montres d’aujourd’hui.

 

Seconde sautante

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Le système triple pare-chute d’absorption des chocs

Masse oscillante

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Le système de l’embrayage absolu

La réserve de marche

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Un rapport de vitesse sur mesure pour l’armage automatique

La résonique

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Une invention lumineuse

Partant du constat qu’une montre de sport doit proposer une lisibilité parfaite par tous les temps et dans toutes les situations possibles, De Bethune a développé un système particulièrement ingénieux qui produit une source de lumière éclairant le cadran et le mouvement de la DB28GS Grand Bleu.

La simplicité de cet effet, cache une mécanique très complexe. Pas d’électronique, pas de pile, entièrement mécanique, le système offre un éclairage à la demande sur le même principe que le son à la demande d’une Grande Sonnerie. Un bouton poussoir situé à 6H permet d’offrir la source de lumière, grâce à un rouage entrainé par le double barillet. Ce rouage, par le biais d’une dynamo miniature, fournit l’énergie nécessaire pour éclairer la montre pendant quelques secondes, amplement suffisantes pour lire l’heure au milieu de la nuit.

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