Cempasúchil II

A l’occasion du SIAR au Mexique, De Bethune présente la « Cempasuchil II », nouvelle pièce unique de sa collection Maestri’art.

Double face ! Deux cadrans, deux visages, jeu entre deux identités... Entre vie et trépas, avec une pointe d’humour polisson, à l’image de la joyeuse et colorée Fête des Morts mexicaine !

Pour le Mexique, la manufacture De Bethune s’amuse et célèbre une nouvelle fois la Fête des Morts. Denis Flageollet ne le cache pas. Depuis la sortie de la Kind-of-Two en 2020, il se réjouit désormais de surprendre à travers les multiples possibilités qu’offre une telle montre double face – et attend avec intérêt les demandes de collectionneurs de pièces uniques pour en jouer !

Pour commencer ce futur festival des « Kind-of-Two » réalisées sur commande, quoi de plus amusant pour Denis Flageollet que de se mettre à l’établi avec sa complice de toujours, Michèle Rothen, graveuse d’Art suisse, pour en démontrer tout le potentiel. Entre gravure et micro-sculpture, le travail de gravure de Michèle surpasse tous les standards. C’est un travail infiniment précis, doublé d’un talent artistique suisse reconnu parmi les meilleurs.

 

Une représentation du trépas...  bien joyeuse et polissonne

Pour la « Cempasuchil II », avec une pointe de malice (et un brin polisson!), ils ont ensemble redonné vie aux personnages de la DW5 Cempasúchil (présenté au Mexique en 2020), en choisissant cette fois-ci la Kind-of-Two qui, grâce à sa double face, dévoile un premier cadran transformé en piste de danse pour deux Calaveras, indiquant les heures et les minutes.

Sur la seconde face de la montre, apparait un décor (habituellement caché derrière un couvercle à secret) d’une scène coquine de nos deux Calaveras ‘en action’. Sous un spectacle d’ossuaires rigolards digne de la grande Catrina, cames, leviers, rouages se mettent en mouvement et donnent vie aux deux personnages pour nous surprendre et nous amuser. Animée sur demande grâce à un mécanisme à haute complication (comme un petit automate) grâce à un bouton positionné à 12H, la scène rieuse traduit la gaieté et la malice... - et si l’on regarde de plus près encore, petit trait d’humour des deux créateurs, on s’aperçoit que c’est la «fille » qui mène dans cette position traditionnelle du Kamasutra.

Tout le travail de gravure, sur chaque cadran des deux côtés, est comme un clin d’œil à l’artiste mexicain José Guadalupe Posada, virtuose du burin qui faisait danser les morts à la fin du 19ème siècle, qui avait déjà inspiré Denis Flageollet et Michèle Rothen lors de la création de la DW5 Cempasúchil en 2020. Avec cette nouvelle création, ils en reprennent une nouvelle fois ses codes et ses détails dont les dessins ont gagné l’éternité grâce à son génie de chambouler l’art macabre pour le faire coïncider avec la façon si singulière qu’ont les Mexicains de célébrer avec allégresse leurs défunts. L’habillage en titane a été bleui au feu, gravé avec de subtiles insertions d’or pour lui apporter lumière et discrète préciosité.

Ainsi, cette pièce unique démontre parfaitement le caractère versatile de la « Kind-of-Two » qui offre la possibilité aux clients de commander des pièces spéciales animées de leur mécanisme automate, offrant libre champ à leur imagination. Le champ est libre pour toutes sortes d’animations, qu’elles soient aussi non-érotiques, et même dans des configurations de mouvements différents. Une œuvre d’art aux deux visages, dont la beauté reflète la perfection mécanique et esthétique.